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Elle traversa le parc, se dirigeant vers le cimetière, et près du mur qui lui servait d’enceinte elle disparut. Le comte arrive au même endroit, et devant lui, à quelques pas de distance, il voit aux rayons de la lune un cercle effroyable de fantômes ou de vieilles femmes à demi-nues, échevelées et accroupies par terre, autour du cadavre d’un homme dont elles se disputent les lambeaux de chair qu’elles dévorent avec une avidité de vautours. Aurélia est au milieu d’elles!
— Extrait de « La femme vampire », Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, 1819 —
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