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Mais si tu prends ma voix, demanda la petite sirène, que me restera-t-il ? Ta charmante figure, répondit la sorcière, ta marche légère et gracieuse, et tes yeux expressifs : cela suffit pour entortiller le coeur d’un homme. Allons ! du courage ! Tire ta langue, que je la coupe, puis je te donnerai l’élixir. Soit ! répondit la princesse, et la sorcière lui coupa la langue. La pauvre enfant resta muette.
— Extrait de « La petite Sirène », Hans Christian Andersen, 1876 —