dimanche 21 juillet 2013

Le bracelet de cheveux

©Rudowski/ESIAJ 2012
















Levez, c’est le cercueil de mon mari. Alors apparut une chose miraculeuse et que j’ai vue de mes yeux. Non seulement le cadavre était le cadavre de son mari, non seulement ce cadavre, à la pâleur près, était tel que de son vivant, mais encore, depuis qu’ils avaient été rasés, c’est-à-dire depuis le jour de sa mort, ses cheveux avaient poussé de telle sorte, qu’ils sortaient comme des racines par toutes les fissures de sa bière.

— Extrait de « Le bracelet de cheveux », Alexandre Dumas, 1849 —